
LA COMMUNAUTÉ DE FACE EXIGE DE LA TRANSPARENCE ET DEMANDE QUE LE CSSDM RETOURNE À SA PLANCHE À DESSIN
Montréal, le 8 septembre 2025 – Dans l’article « Des rénos « farfelues » » ont-elles mené FACE à sa
perte? » de Zacharie Goudreault paru ce matin en première page du Devoir, on comprend que le
CSSDM a bâti pour FACE une sorte de lab-école idéal au prix élevé de 375$ millions. L’appel d’offres
produit en 2022 pour la réfection du bâtiment demande que le devis comprenne l’aménagement
d’une cour sur le toit de l’école, un 3e gymnase construit dans une ancienne chaufferie et accessible
par un tunnel, le déménagement de la cafétéria du 4e étage au sous-sol, etc.
Tous ces ajouts font évidemment gonfler la facture. « Chaque fois qu’on modifie de manière
importante l’organisation actuelle du bâtiment, il faut l’adapter aux normes sismiques, solidifier la
structure avec des contreventements d’acier, et tout ça en tentant de préserver ce qui fait la grande
valeur patrimoniale des lieux », explique Patricia-Ann Sarrazin-Sullivan, une architecte dont les
enfants fréquentaient l’école FACE.
Ce n’est pas ce que demande notre communauté. Notre école est déjà fonctionnelle. Elle possède
toutes les infrastructures dont elle a besoin pour faire vivre son extraordinaire projet artistique. Elle a
simplement besoin d’une rénovation qui permette d’assurer qu’elle demeure saine et sécuritaire
pour un autre demi-siècle.
« Nous demandons que le CSSDM réévalue l’ensemble du projet en fonction de nos besoins réels.
Nous exigeons aussi qu’il nous ouvre ses colonnes Excel et qu’il rende publiques toutes les
évaluations qui ont mené à ce faramineux 375M$. Toutes nos demandes d’accès à l’information se
sont heurtées, depuis 6 mois, à une fin de non-recevoir. Le seul document qu’on nous a transmis se
résume à une page 8,5 x 11 entièrement caviardée avec, tout en bas, le total de l’évaluation des coûts:
375M$. Cette absence de transparence et d’imputabilité est inacceptable. Nous demandons
d’ailleurs une rencontre rapide avec la prochaine personne qui sera aux commandes du ministère de
l’Éducation pour lui exposer notre compréhension des faits et nos demandes pour la suite», soutient
Geneviève Guéritaud, une mère de FACE active dans le collectif Sauvons FACE.
D’ici là, le collectif Sauvons FACE exige que les travaux d’aménagement du bâtiment initialement
prévu pour accueillir les élèves du secondaire, rue St-Urbain, demeurent à l’arrêt. Comme le révèle
un fonctionnaire du CSSDM dans l’article du Devoir, l’évaluation des coûts pour la réfection de ce
bâtiment n’a pas encore été faite. La facture risque d’être salée compte tenu de l’état de délabrement
du bâtiment. La communauté FACE réclame que ces montants soient plutôt investis dans la
réfection du bâtiment patrimonial de la rue University et qu’une nouvelle planification réaliste
permette aux élèves du primaire de revenir dans leur école d’origine d’ici quelques années.
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Source : Sauvons FACE
sauvonsface@gmail.com